17 avril 2015
Métro, boulot, dodo
Les métros tardifs, et le temps passe.
Je sors mon canif, et je me casse.
Il fait nuit, et les étoiles dansent.
Un peu trop de bruit, absence trop dense.
Mon coeur se serre, mes poings s'explosent.
Les quais sont désert, mon corps s'ankylose.
Les métros tardifs, mais où je cours ?
Monde corrosif, je suis à la bourre.
Minuit résonne, dans mon sang qui pulse.
Il n'y a personne, mes yeux se révulsent.
Passe le métro, sans moi son départ.
Je fuis trop, je suis en retard.
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